On a retrouvé le couteau à canivet…

Dimanche 16 octobre l’Association « Les Amis de Saint Loup » organisaient une exposition d’objets pieux au profit de la restauration de l’église paroissiale de Chavigny-Bailleul (F27). L’église avait été gravement endommagée lors d’un épisode de la bataille de Normandie après le débarquement de Juin 1944. Son clocher avait été abattu par l’artillerie américaine qui pensait qu’il pouvait servir d’observatoire à l’armée allemande en retraite.
L’exposition présentait entre autres une collection de canivets, ces images pieuses finement ciselées.
A partir du milieu du 19éme, les découpages sont mécaniques. Avant, ils étaient faits à la main en utilisant un petit canif, d’où leur nom, comme cela est si bien expliqué dans « Le livre de la GRANDE FAMILLE CANIVET » par Jackie Canivez (Lign 028), édition 2010 p.383.
Ces petits canifs, souvent appelés « canivets », servaient à l’origine à tailler les plumes d’oies dont il fallait rafraîchir la pointe pour continuer d’écrire finement.
Nous en avons vu deux dans une vitrine et c’est un plaisir de partager avec vous cette découverte.
La pointe à l’extrémité opposée à la lame servait à aplatir la découpe au dos de l’image. C’est d’ailleurs ce qui permet de différencier une fabrication mécanique d’une découpe manuelle. L’image découpée manuellement est lisse à l’envers comme à l’endroit.

Jean-Pierre et Nicolle CAREL-CANIVET (Lign 063)

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