Il faut rappeler que ce n’est que depuis août 1539 que le clergé a été obligé d’enregistrer les baptêmes par l’ordonnance de Villers-Cotterêts sous François 1er.
Quarante ans plus tard, Henri III, par l’ordonnance de Blois en mai 1579, fera obligation d’enregistrer les mariages et les sépultures. En pratique les registres paroissiaux ne remontent qu’au début du 17e siècle (quand ils ne sont pas détruits ou perdus).
1667 voit apparaître l’obligation de tenir les registres en double exemplaire (c’est souvent le point de départ des archives existantes de nos jours mais dans le Nord par exemple, ce ne sera systématisé qu’à partir de 1737).
1747 fait séparer les actes de décès des autres actes (pour faciliter le travail des fonctionnaires de l’époque). La Révolution nous dote d’un calendrier (dit révolutionnaire) qui, pendant seize ans, trompe les esprits et introduit des erreurs dans les généalogies de chacun.
1887 voit la naissance du livret de famille (avec fixation orthographique de votre nom de famille tel qu’il se présentait à la naissance, soit vers 1830-1840).
Hélas ! Plus de quatre siècles, pour les registres, c’est beaucoup : usure, humidité, parasites (de toutes sortes) et bêtise humaine (indifférence, guerre…). Imaginez l’incendie de Paris en 1871 qui détruit 8 500 000 actes (dont seulement 2 500 000 pourront être reconstitués) !
Tous ces registres de la plupart des pays qui nous intéressent ont été numérisés et sotn disponibles en ligne !
Heureusement, il existe d’autres sources d’archives que l’état civil et qui remontent parfois plus loin :