Les objets insolites du Salon de Trouville

C’est notre cousin Jean-Marie SÉJOURNÉ de la lignée 032 qui nous fait parvenir cet article de journal paru dans Ouest-France du 4 novembre 2006.

Le 19e Salon des antiquaires de Trouville se poursuit jusqu’à ce lundi soir.
A découvrir, le stand des curiosités de Lionel Trazit.
Spécialisé en objets de curiosités, Lionel Trazit fait le voyage du Cantal chaque printemps. Parmi la quarantaine de stands du salon, le sien retient l’attention. Ce sont des choses que l’on n’a pas l’habitude de voir, note-t-il. Soit leur emploi est inconnu, soit la technique a disparu. Ces raretés viennent du moyen âge jusqu’au milieu du XIXe siècle. «En se penchant sur cette boîte on distingue que c’est en fait «une broderie de paille fixée sur soie verte. Elle date de 1660-1680». Une sorte de boule en bronze ressemble à une mini mappemonde. «C’est juste pour protéger une éponge, rare à l’époque».
Lionel Trazit chine énormément pour trouver ces objets insolites.
«Maintenant il y a aussi des familles qui me contactent», poursuit-il. Ce trébuchet du XVIIe est rare. «Il servait à peser les monnaies, d’où l’expression» pièces sonnantes et trébuchantes.
« En quoi distingue-t-on une chocolatière en cuivre d’une verseuse banale ? « Le couvercle n’a pas de charnière et au milieu de celui-ci il y a un passage pour le moussoir ».
Quelques pièces sont rarissimes : « cette médaille allemande du XVIIIe s’ouvre. A l’intérieur Adam et Eve sont nus. On les habille avec des morceaux de mica peint. Ce très important reliquaire en papier roulé date de 1660-1680. Les sœurs qui avaient fait vœu de pauvreté le réalisaient en découpant les tranches dorées des livres.» Un véritable travail d’orfèvre.

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