Challenge AZ – M comme Méthode

La théorie n’est pas réservée aux étudiants en ce mois de juin… Voici une petite description de la façon dont nous travaillons à « la Grande Famille Canivet ».

La généalogie suit deux grandes directions : l’ascendance et la descendance. Nous ne dérogeons pas à cela. En matière de généalogique ascendante, nous avons choisi (au moins dans un premier temps) de nous intéresser principalement à l’agnatique c’est-à-dire à la lignée patronymique, bien que les parents des conjointes (grands-parents de Canivet) soient également relevés sur une génération. Ce choix a été guidé par le but initial à la création de l’association : essayer de fusionner le plus possible les lignées des Canivet contemporains.f1.highres

Notre démarche est basée sur deux techniques :

  1. La collecte d’informations contemporaines se fait en contactant les cousins membres et non-membres, porteurs d’un des patronymes. Cela nous permet de dépasser l’obstacle des  archives protégées ou toujours conservées localement, en mairie. Tous ces cousins ainsi retrouvés auront l’occasion de faire connaissance lors des retrouvailles trisannuelles (voir R comme …).
  2. La recherche généalogique proprement dite est  basée sur la consultation d’archives tels l’État civil (19e-20e) et les registres paroissiaux (17e-18e) mais aussi les livrets de famille, actes notariés, épitaphes, recensements, cadastre, etc. Nous remontons dans le passé à la recherche des origines des différentes lignées. Nous sommes aidés en cela par des généalogistes passionnés que nous remercions au passage. Dans cette recherche, la filiation s’établit par le lien juridique et non sanguin qui unit les parents à leurs enfants. Les enfants légitimes, naturels reconnus, adoptés (adoption plénière) sont sur le même pied d’égalité. L’important n’étant pas de seulement d’aligner des noms et des dates mais d’essayer de retracer l’histoire de leurs vies. C’est l’important travail entrepris par  un des cousins dans son encyclopédie : il y rassemble toutes les traces écrites concernant les Canivet (archives, études, articles, …).

Ensuite, toutes ces données sont encodées dans le logiciel : nous avons en ce moment 61.500 individus recensés et encodés dont environ 11.000 contemporains. Il y a parmi eux certainement des doublons encore à débusquer…

Nous avons essayé de poser des limites au choix des personnes encodées : vivantes ou décédées il faut qu’elles aient un lien de parenté avéré et documenté (copie d’acte, archive, source, …) avec un CANIVET, CANIVEZ, CAN(N)EVET, CANNEVÉ, QUENNIVET, etc., aux conditions de :

  • Porter le patronyme Canivet et assimilés
  • Être un conjoint
  • Père et mère d’une épouse de Canivet (grands-parents d’un Canivet)
  • Frères et sœurs des conjoints avant 1792 (apporte un plus à la reconstitution des familles Canivet de l’Ancien Régime)
  • Au début, tous les témoins dans les actes concernant les Canivet étaient encodés en ant que personnes indépendantes. Aujourd’hui, nous nos limitons à encoder les témoins liés aux Canivet (et notons simplement les autres).

Les informations sont encodées avec leur source : copies d’acte d’état civil, sources d’archive, livrets de famille militaire, d’identité, photo, ou renseignements fournis par un généalogiste et/ou cousin. Chaque information est accompagnée dans le programme par

  • un attribut ou code qui permet d’identifier rapidement le type de source (a pour acte, dc pour document, initiale du généalogiste, etc. )
  • une référence
  •  la photo de l’acte concerné quand c’est possible ou son permalien (vers les archives numérisées).

C’est la  première graphie de patronyme rencontrée dans l’acte le plus ancien connu pour cette personne qui sera choisie comme nom; suivi éventuellement d’autres graphies (séparé par un « ; » pour recherches dans le logiciel)
Le choix du prénom suit la même logique (suivant acte le plus ancien connu pour cette personne). Le prénom usuel est souligné (“.” ) ; On y ajoute le surnom ou autre prénom apparu systématiquement au cours de sa vie.

Depuis quelques années, nous essayons que chaque date soit illustrée par une copie ou photo d’acte. Notre base de données compte ainsi plus de 14700 fichiers-images (dont également des photos d’époque).

P. Licot GFC

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